Cellulaire, Stephen KING

Auteur: Stephen King

En voyage d’affaire à Boston, Clayton Ridell voit les utilisateurs de téléphones portables subitement transformés en montres meurtriers victimes d’émission d’ondes d’origines inconnues. Dès lors, deux choses le guident : survivre et retrouver sa femme et son fils. Pour cela, il tente de traverser le pays en ruine en compagnie d’un homme et d’une jeune fille, face à des « zombies » de plus en plus nombreux, mais surtout de plus en plus organisés, socialisés. Et si une nouvelle société était en train de naître ?

Présenté par certaines critiques comme une œuvre inachevée, comme un demi-roman, ce livre a le mérite de ne pas imposer un carcan de pensée, tout en conservant les schémas qui ont fait la renommée de Stephen King. Œuvre d’anticipation, source de questionnement anxiogène (« et si cela se produisait, nous qui sommes collés à nos portables »), son schéma et surtout son rapport au lecteur se rapproche de « Lost », où toutes les informations, comme les réponses, ne sont pas livrées à la bouche béante du lecteur. Il doit réfléchir, se questionner et surtout imaginer, resté dans le domaine du possible. L’origine du phénomène n’est pas l’intérêt principal de l’histoire, loin de là, car ce qui compte c’est la réaction humaine, son analyse, sa véracité.