Cent mille milliards de poèmes, Raymond Queneau

(Je savais pas trop où poster ça, ce message est donc susceptible de bouger ^^^. Et je mets un troisième sourcil parce que c'est fashion.)

Dans la série : "j'emporte un livre dans ma valise pour ne jamais m'ennuyer sur la terre comme au ciel", notre prof de littérature contemporaine a suggéré ce matin Cent mille milliards de poèmes, de Raymond Queneau. Un livre assez connu, découpé en tranches fines, un vers par tranche (je ne parle pas de ver de terre, je vois venir ceux avec leur humour douteux !), le tout formant une infinité ou presque de sonnets. De quoi s'occuper un bout de temps, voyez plutôt !

R. Queneau dit :

Citation :

« Ce petit ouvrage permet à tout un chacun de composer à volonté cent mille milliards de sonnets, tous réguliers bien entendu. C’est somme toute une sorte de machine à fabriquer des poèmes, mais en nombre limité ; il est vrai que ce nombre, quoique limité, fournit de la lecture pour près de deux cents millions d’années (en lisant vingt-quatre heures sur vingt-quatre) ».

(Calculs à la clé, paraît-il, en comptant 45 secondes pour lire un sonnet et 15 secondes pour tourner la page. Enfin je dis ça, j'ai déjà du mal à compter jusqu'à 12, alors... Toujours est-il que vous pourrez même en faire profiter vos enfants / petits-enfants / arrière-petits-enfants, et comme ça sur une bonne centaine de générations.)

En tout cas c'est assez amusant à lire, et surtout à manipuler. Un moyen de jouer littéralement avec la langue française, en somme !